Les règles de hauteur du PLU s’appliquent aux éoliennes : ce que vous devez savoir

Depuis le 1er mars 2017, les projets d’éoliennes terrestres, bien que dispensés de permis de construire, doivent respecter les prescriptions du Plan Local d’Urbanisme (PLU), notamment en ce qui concerne la hauteur des constructions.

Le code de l’environnement exige que le dossier de demande d’autorisation environnementale justifie la conformité du projet aux règles d’urbanisme en vigueur, telles que le PLU. Une dispense de permis de construire ne signifie pas une dispense du respect des règles d’urbanisme, y compris celles relatives à la hauteur des éoliennes (CE, 18 déc. 2023, n° 459339).

Pour les projets déposés avant le 1er mars 2017, soumis à la fois à un permis de construire et à une autorisation d’exploiter une ICPE, seules les prescriptions du PLU concernant l’utilisation des sols et les activités interdites ou limitées sont applicables à l’autorisation d’exploiter. Les règles de hauteur relevant du permis de construire ne s’appliquent pas à cette autorisation

Bilan de l’évolution des prélèvements et de la consommation d’eau douce en France 🇫🇷

Les dernières données sur les prélèvements et la consommation d’eau en France révèlent des tendances importantes. Alors que les prélèvements totaux d’eau douce montrent une légère baisse, l’agriculture reste le principal consommateur, représentant près de 60% de la consommation totale.

L’irrigation des surfaces agricoles est en forte hausse, avec une augmentation moyenne des surfaces irrigables de 23% au cours de la dernière décennie. Cependant, cette croissance s’accompagne de préoccupations quant à l’impact sur la disponibilité future de cette ressource vitale.

La sensibilisation à une utilisation responsable de l’eau et à la conservation des ressources demeure donc essentielle pour assurer la durabilité de notre approvisionnement en eau.

MaGIC automatise la déclaration Cerbère pour les sites SEVESO

Depuis la mise en application de la directive Seveso3, les exploitants des établissements Seveso doivent déclarer à l’administration le résultat du recensement des substances et mélanges dangereux, réalisé conformément aux articles L. 515-32 et R. 515-86 I du code de l’environnement.

A cette fin, le ministère de la Transition écologique met à disposition le portail déclaratif Cerbère (https://seveso3.din.developpement-durable.gouv.fr) qui permet de déclarer à l’administration le résultat du recensement des substances et mélanges dangereux.

Cette année, la déclaration n’est plus possible après le 31 mars 2024.

La déclaration se fait manuellement en ligne, substance par substance, ou par import d’un fichier listant les substances par rubrique et mention de danger.

Pour les sites industriels disposant de l’application de gestion du tableau icpe maGIC (https://ma-gic.fr), il est désormais possible de générer le fichier de recensement des substances dangereuses à partir des données de l’application.
Ce fichier peut être importé sur le portail Cerbère après vérification et mise au format.

N’hésitez pas à contacter l’équipe Tilda pour vous aider dans cette démarche ou pour demander une démonstration de l’outil.

ICPE 2023 : Bilan des Faits Marquants entre Évolutions Réglementaires et Défis Environnementaux

En 2023, les ICPE ont été le terrain de changements majeurs entre régulations et enjeux écologiques. Les lois pour une industrie verte, la problématique des PFAS, la gestion des déchets, et la réutilisation des eaux usées traitées ont dominé les titres. Cette synthèse explore ces moments clés de l’année dans le domaine des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement.

Loi industrie verte

La loi industrie verte a introduit une nouvelle procédure de consultation du public simultanée à l’examen des demandes d’autorisation environnementale. Cette approche hybride, entre PPVE et enquête publique, s’appliquerait aux demandes déposées à partir d’une date fixée par décret, au plus tard le 23 octobre 2024.

L’article 8 a facilité les procédures de cessation d’activité des installations classées pour l’environnement (ICPE). Il a autorisé l’intervention de bureaux d’études certifiés pour la mise en sécurité et la réhabilitation, élargi la substitution par un tiers demandeur, permis au préfet de mettre en demeure un exploitant d’ICPE, et autorisé l’intervention d’un tiers demandeur dès la notification de la cessation pour éviter la formation de friches.

L’article 14 de la loi industrie verte et réhabilitation a renforcé les sanctions en cas d’exploitation illégale d’un site industriel, permettant une amende pouvant atteindre 45 000 euros sans mise en demeure préalable. En cas de liquidation judiciaire de l’exploitant, il a reclassifié les dépenses de sécurisation des installations classées comme créances à payer, avec un niveau de privilège accru (article L. 643-8 du code de commerce). En outre, il a autorisé la consignation des fonds nécessaires pour les travaux prescrits auprès de la Caisse des dépôts et consignations.

PFAS

En 2023, une initiative majeure a été lancée pour contrôler les PFAS dans les rejets des installations classées (ICPE). Touchant environ 5 000 sites, la régulation entrée en vigueur le 28 juin 2023 comportait deux étapes clés :

  1. Identification des PFAS (3 mois) : Les exploitants ont analysé les PFAS dans leur installation, identifiant leur utilisation, production, traitement et rejet, y compris les dégradations.
  2. Campagnes Trimestrielles d’Analyses (9 mois) : Des campagnes régulières ont évalué la présence de PFAS, permettant des mesures correctives en cas de dépassement des seuils.

Réutilisation des eaux usées traitées (REUT)

La réutilisation des eaux usées traitées (REUT) a connu une simplification de la procédure d’autorisation avec plusieurs modifications. La limitation de la validité des autorisations à cinq ans a été supprimée. L’instruction des dossiers a été simplifiée avec un avis simple de l’Agence régionale de santé. L’obligation de rapport annuel a été remplacée par un bilan quinquennal sur les impacts sanitaires, environnementaux et l’évaluation économique. De plus, la possibilité d’utiliser les eaux usées traitées d’un département dans un département voisin a été introduite

Sécheresse 

Depuis le 6 juillet 2023, les ICPE effectuant un prélèvement d’eau annuel supérieur à 10,000 m3, soumises à autorisation ou enregistrement, étaient concernées par des mesures en cas de sécheresse, en complément des dispositions existantes sur l’eau.

Deux obligations principales :

  1. Mesures de restriction basées sur la gravité de la sécheresse :
  • Vigilance : Sensibilisation accrue au bon usage de l’eau.
  • Alerte : Réduction de 5% du prélèvement d’eau.
  • Alerte renforcée : Réduction de 10% du prélèvement d’eau.
  • Crise : Réduction de 25% du prélèvement d’eau.

Exemptions possibles selon le secteur d’activité ou les économies d’usage de l’eau déjà réalisées.

2. Mise à disposition de l’Inspection des Installations Classées des éléments nécessaires des volumes d’eau prélevés notamment :

PFAS dans les rejets aqueux : Des campagnes d’identification et d’analyse doivent être réalisées.

Nouvel arrêté en vigueur depuis le 28 juin 2023 : campagne d’analyse des PFAS dans les rejets aqueux des installations classées relevant du régime de l’autorisation. Plus de 30 rubriques spécifiques sont concernées, touchant environ 5 000 sites..  

Les activités concernées ? 

Les activités concernées incluent les exploitants de divers secteurs tels que textiles, emballages alimentaires, produits en teflon et agents d’extinction d’incendie, susceptibles de rejeter des substances per- ou polyfluoroalkylées dans l’environnement. 

S’applique t-elle aux activités existantes ? 

Toutes les installations classées sous régime d’autorisation, en fonctionnement ou à venir, doivent se conformer à l’identification et l’analyse des PFAS dans les rejets aqueux.

Concernant la réglementation mentionnée ci-dessus, veuillez trouver ci-dessous un tableau récapitulatif des activités concernées, avec mention d’une attention particulière aux délais qui sont courts :

RubriquesDélais
2660, 2661, 2760, 2790, 3410, 3420, 3440, 3450, 47133 mois
2330, 2345, 2350, 2351, 2567, 2750, 2752, 2795, 3120, 3230, 3260, 3610, 3620, 3630, 3670, 37106 mois
2791, 3510, 3531, 3532, 3540, 35609 mois

Plus d’information sur l’arrêté :

Retour sur l’arrêté sècheresse : Des mesures imposées sur les prélèvements et la consommation d’eau pour les sites à Autorisation et à Enregistrement. 

Depuis le 6 juillet 2023, des nouvelles mesures entrent en vigueur pour préserver l’eau.

Le décret s’applique aux installations classées soumises à autorisation et à enregistrement dont les prélèvements d’eau dépassent 10 000 mètres cubes/an pendant les périodes de sécheresse. Des mesures de restriction de la consommation d’eau sont alors mises en place pour protéger l’environnement.

Tableau des Mesures de Restriction en Fonction du Niveau de Gravité de Sécheresse

VigilanceSensibilisation accrue du personnel aux règles d’économie d’eau, procédure écrite affichée sur site
AlerteRéduction du prélèvement d’eau de 5%
Alerte renforcée Réduction du prélèvement d’eau de 10%
Crise Réduction du prélèvement d’eau de 25%

L’arrêté ministériel sur les mesures de restriction en période de sécheresse renforce la gestion de l’eau en France.

N’hésitez pas à solliciter Tilda Conseil pour vous accompagner dans l’application de ce nouvel arrêté !

Plus d’information sur l’arrêté sécheresse :

Orientations stratégiques 2023-2027

Une instruction du 27 janvier 2023 définit les orientations stratégiques pour l’inspection des Installations Classées sur la période 2023-2027. Ces orientations portent sur aspects suivants :

ENVINORMA

L’objectif est d’alléger le contenu des Arrêtés Préfectoraux s’appuyant sur des dispositions génériques et transversales définies par des AMPG. L’ensemble des prescriptions applicables à un site serait accessible via la plateforme ENVINORMA

SUPPRESSION DES GARANTIES FINANCIERES

Suppression progressive du dispositif des garanties financières jugé peu efficace, sauf pour les éoliennes. Le dispositif reste en vigueur pour les installations SEVESO, CARRIERES et ISD.

REEXAMEN DE LA NOMENCLATURE ICPE

Dans l’objectif d’une meilleure proportionnalité, étude de la possibilité d’introduction du régime d’Enregistrement au sein de certaines rubriques.

DEMATERIALISATION

Poursuite des démarches de passage en téléservice pour les dossiers en rapport avec le code de l’environnement : porter à connaissance, notices de réexamen des études de dangers, réexamen des sites IED…

SURVEILLANCE DE LA QUALITE DES DOSSIERS préparés par les BE

Afin d’assurer une meilleure préparation des dossiers, un suivi national national et une notation des dossiers / BE serait accessible aux exploitants, avec une possible évolution vers un dispositif plus formel de type qualification ou certification.

ACCROITRE LES POSSIBILITES EN MATIERE DE SANCTIONS ADMINISTRATIVES

Des dispositions complémentaires seront proposées au parlement visant notamment à accélérer les délais de sanction, notamment sans passer par la case « mise en demeure »…

Toutes les orientations sont accessibles ci-après :

Priorités nationales 2023

Chaque année, le ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires établit une liste d’actions thématiques prioritaires. Pour l’année 2023, ces actions sont les suivantes :

  • Sécheresse : compléter les arrêtés préfectoraux qui le nécessitent et vérifier le respect des prescriptions sécheresse;
  • Contrôler les installations de méthanisation dans l’objectif de limiter les fuites de ces installations;
  • Contrôler le captage à la source des rejets atmosphériques et le respect des valeurs limites d’émission.

Lors des visites d’inspection de l’année, les orientations thématiques nationales concernent :

  • Le suivi de la mise en oeuvre des actions « Post Accident-Rouen », prioritairement pour les installations relevant ou susceptibles de relever de la rubrique 1510, et pour les installations contenant des liquides inflammables;
  • Inspection et régularisation des sites soumis à la Direction IED.

Enfin, des actions aux choix parmi les suivantes seront mises en oeuvre par région :

  • Axe A :
    • Prévention des incendies dans les silos;
    • Gestion et prise en compte du retour d’expérience au sein des installations SEVESO;
    • Plans de sécurité et d’intervention dans les canalisations de transport.
  • Axe B :
    • Traçabilité des déchets dangereux hors DASRI et fluides frigorigènes;
    • Interdiction d’utilisation de le vaisselle et des couverts jetables dans la restauration;
    • Interdiction de vendre de fruits et légumes sous emballages plastiques
  • Axe C :
    • Surveillance des rejets d’activités de perturbation endocrinienne dans les effluents de sites industriels;
    • Contrôle des obligations relatives aux fluides frigorigènes et fiches de données de sécurité (FDS);
    • Contrôles des biocides dans les entreprises de désinfection, dératisation, désinsectisation.
  • Axe D :
    • Redynamisation du plan de progrès pisciculture;
    • Contrôle des obligation relatives aux fluides frigorigènes dans les abattoirs et les industries agro-alimentaires.

Le texte intégral est disponible ici > https://www.legifrance.gouv.fr/download/pdf/circ?id=45390

Les bonnes résolutions !

On a toujours tendance à en vouloir trop…

Pour cette année, nous allons vous aider en se concentrant sur 2 objectifs :

  • SEMESTRE 1 : Maîtriser votre tableau des ICPE avec maGIC, l’occasion de faire le point sur l’applicabilité de la réglementation SEVESO3 et faire, si besoin, un porter à connaissance pour mettre à jour votre Arrêté Préfectoral, et bénéficier des droits d’antériorité.
  • SEMESTRE 2 : Assurer la formation de tous vos collaborateurs, dans les domaines clé comme la sécurité, ou l’évolution de la norme ISO14001. Le tout  en moins de 2 jours, et en assurant une traçabilité complète. Comment ? Il faudra revenir au 2ème trimestre pour le savoir…

En dehors de ces projets majeurs, nous continuerons bien sûr à vous accompagner dans nos domaines de compétences favoris.

 

En route vers 2017 !

C’est encore un peu tôt pour annoncer nos projets de 2017, qui sont portant nombreux, et verront l’aboutissement de projets depuis (trop) longtemps en phase de développement.

Pour réussir ces projets, de nouveaux collaborateurs nous rejoindront prochainement pour assurer la réussite de ces projets.

Et pour commencer l’année, nous nous engageons dans le sport local en devenant partenaire du basket féminin « ARRAS PAYS d’ARTOIS ».

1768164723456934.jpg