Sols : l’ADEME trace sa feuille de route jusqu’en 2027

Selon l’ADEME, seuls 13 % des sols mondiaux sont encore fertiles. Face à ce constat, l’agence vient de présenter sa feuille de route 2025-2027 pour une gestion plus durable des sols.
Objectif : mieux comprendre, mieux protéger et mieux utiliser ce qu’on a sous nos pieds.

Trois priorités claires

Cette feuille de route s’appuie sur trois grandes directions :

  • Sensibiliser sur l’importance des sols et aider les acteurs à passer à l’action ;
  • Agir concrètement pour préserver et restaurer la qualité des sols ;
  • Travailler ensemble, du national jusqu’aux territoires, pour une approche plus globale.

Connaître avant d’agir

Premier axe : renforcer les connaissances.
L’ADEME veut développer des méthodes d’évaluation partagées, des indicateurs de santé des sols, et mieux cartographier les zones sensibles.
Elle mise aussi sur la recherche, avec des projets comme “Sols forestiers”, et sur les living labs, ces “laboratoires vivants” où scientifiques, collectivités et entreprises testent des solutions sur le terrain.

Des actions concrètes sur le terrain

Deuxième axe : tester, former et accompagner.
L’agence veut former les acteurs, notamment via la Fresque du sol, et encourager la prise en compte des friches polluées dans l’aménagement des territoires.
Elle promeut aussi PLANISOLS, une offre pour aider les collectivités à recycler le foncier et avancer vers le zéro artificialisation nette (ZAN).

Éclairer les décisions publiques et privées

Dernier axe : mieux orienter les politiques publiques.
L’ADEME souhaite créer une mesure nationale de l’empreinte sol des Français et développer une méthode de projection de l’artificialisation.
Elle participera aussi aux groupes de travail européens, en lien avec la nouvelle directive sur la surveillance des sols, adoptée fin septembre 2025.

Pourquoi c’est important

Les sols sont bien plus qu’un support. Ils nourrissent, filtrent, stockent du carbone, régulent l’eau, abritent la vie.
Avec cette feuille de route, l’ADEME veut rappeler une évidence qu’on a longtemps oubliée : protéger les sols, c’est protéger tout le reste.