
Une nouvelle phase de diagnostics est lancée pour les écoles, crèches et collèges situés sur ou à proximité d’anciens sites industriels.
L’objectif : repérer les pollutions héritées du passé et protéger les enfants.
Entre 2010 et 2016, l’État avait déjà financé environ 1 400 diagnostics de sols.
Des traces de pollution avaient été retrouvées dans plus de la moitié des cas.
Mais seulement une minorité nécessitait des travaux de gestion.
Aujourd’hui, plus de 1 600 établissements restent à contrôler.
Les régions les plus concernées sont l’Auvergne-Rhône-Alpes, l’Île-de-France, le Grand-Est, la Normandie et les Hauts-de-France.
La nouvelle instruction du 7 septembre 2025 fixe la méthode à suivre.
Les diagnostics doivent être réalisés par les propriétaires des établissements, notamment lors de travaux de rénovation ou d’extension.
Des guides, des modèles et des cahiers des charges sont disponibles sur la plateforme SSP-InfoTerre du BRGM pour aider les collectivités.
Une aide financière est prévue pour les communes de moins de 50 000 habitants.
Elle sera versée via le Fonds vert, entre 2025 et 2026.
Le coût moyen d’un diagnostic se situe entre 10 000 et 15 000 euros.
La DGPR, les DREAL et les préfectures coordonnent la démarche.
Chaque préfet devra informer les propriétaires et suivre l’avancement des études.
Un tableau de bord devra être transmis à la DGPR avant la fin de l’année.
Cette relance est une nouvelle étape pour la protection des enfants face aux pollutions anciennes.
C’est aussi une occasion pour les collectivités d’anticiper les risques et de mieux connaître l’état de leurs sites.